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Mon parcours

Vers la Gestalt

Diplômée d’un master 2 mention Recherches en Littérature Comparée, mon mémoire de fin d’études a problématisé la question des troubles du genre.
Formatrice au CFA agricole des Vaseix pendant 10 ans, puis référente handicap depuis 2020 au sein du CFA agricole de la Haute-Vienne, j’ai très tôt été sensible aux difficultés des adolescents. J’ai peu à peu observé que les troubles liés ou intrinsèques au handicap étaient souvent accompagnés de souffrances psychologiques. Il me semble que mon parcours professionnel a été l’un des éléments majeurs dans ma motivation à aider.
C’est alors que j’ai souhaité me former à la Gestalt thérapie.
Je suis inscrite à l’Institut Limousin de Formation et de Gestalt Thérapie – ILFG depuis 2017. Cette école propose une formation continue en trois cycles, elle adhère et respecte un cadre déontologique et éthique (ceux de l'Association Européenne de Gestalt Thérapie – L’EAGT et de la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse – FF2P). Je suis désormais Gestalt praticienne et je suis engagée en 3ème cycle afin d’obtenir le titre de Gestalt thérapeute ainsi que le Certificat Européen de Psychothérapie – CEP.
Ma pratique professionnelle est supervisée par une Gestalt thérapeute certifiée par la FF2P et titulaire du CEP.

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Que peut m’apporter la Gestalt thérapie ?

« Il faut bien connaître sa prison pour en sortir »

En 2017, J’ai poussé la porte de l’ILFG afin de me former au métier de Gestalt thérapeute.
La thérapie que je suis depuis des années en parallèle de la supervision est fondamentale, puisque je suis mon propre instrument de travail.

«Dans notre approche, le face à face qui s’engage dans la relation thérapeutique distribue les ressources de manière spécifique. Du côté du thérapeute, celui-ci a une expertise qui ne porte pas sur le client lui-même : il ne peut savoir à sa place ce qui est bon pour lui, ne va pas lui apporter des solutions toutes faites, il ne va pas essayer d’obtenir un changement de comportement, il ne va pas lui fournir des explications sur l’origines de ses perturbations. Ce que le gestalt thérapeute sait faire, c’est faciliter chez la personne sa propre compréhension de la façon dont elle fonctionne, et lui redonner sa capacité à utiliser ses ressources personnelles pour se choisir une vie meilleure. Il l’ouvre à sa responsabilité face à sa vie en lui faisant découvrir que ce qui lui arrive n’est pas une fatalité, et qu’il a des options qu’il n’avait pas envisagées auparavant. (...) Il n’y a pas à aller déterrer ce qui était enfoui, mais à construire à deux, avec les éléments qui apparaissent au présent (c’est parfois le passé qui resurgit dans le présent), ce qui va éclairer le futur».
Chantal MASQUELIER, Le Grand Livre de la Gestalt, EYROLLES, 2012.

Je mesure le processus offert par cette méthode de thérapie. J'apprends qu’il est parfois nécessaire de traverser les chagrins, les hontes, les traumatismes pour s’en libérer. Je comprends également que certains cycles se répètent, ils sont ce que l’on appelle des Gestalt inachevées : toutes nos souffrances, tous nos besoins non assouvis, non complétés, encore douloureux. En thérapie, nous aspirons à achever ces cycles et à stopper les processus répétitifs, afin d'aller vers davantage de nouveau, de créativité.

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Comment travaillerons-nous ?

La thérapie

Le gestalt-thérapeute s’intéresse à ce qui se passe ici-maintenant dans la relation, à ce qui fait figure, ce qui émerge. L’ensemble du processus est observé ; le thérapeute regarde le corps, le discours, les émotions, toutes les dimensions de l’être humain. La Gestalt est ainsi une thérapie humaniste. Thérapeute et client observent ensemble ce qui jaillit de leur contact. Il est intense d’observer et de comprendre que ce qui se joue ici-maintenant de la relation se joue bien d’autres fois, dans nos vies, depuis parfois longtemps.
Ce qui nous intéresse en effet c’est la forme du contact entre le client et le thérapeute – ce n’est pas ce qu’il dit mais comment il le dit, ici et maintenant. Le client amène du passé, du futur, mais on s’occupe du présent. A travers ce que nous nommons des «expérientiels», Il est alors proposé de mettre en conscience dans l’ici-maintenant de la relation thérapeute-client, ce qui se répète dans votre vie, ce qui est «conservateur», ce qui vous a beaucoup aidé, parfois sauvé mais qui un jour devient souffrant. Vous pourrez alors observer ce qui ne vous convient plus pour aller vers autre chose, davantage de liberté, de créativité, faire «du nouveau» et considérer, sentir ce que cela vous fait dans votre corps, votre cœur, votre tête. Nous travaillons toujours en restant attentifs à ces trois pôles.
L’objectif est d’avoir le plus de liberté possible pour l’après, ainsi «j’accepte qui je suis dans l’ici maintenant pour être libre et responsable l’instant d’après».